Médecin

– Ne surestimez pas votre état de santé : Beaucoup d’hommes ont tendance à minimiser leurs problèmes de santé. C’est une très mauvaise idée de répliquer cette attitude devant le médecin, car il ne creusera peut être pas plus loin si vous ajoutez que vôtre mal de dos n’est « vraiment pas si pire ». Essayez d’être le plus objectif possible lorsque vous lui rapportez vos symptômes et les impacts qu’ils ont dans votre vie. Si vous avez l’impression que vous dérangez votre médecin pour rien en abordant un « petit » problème, rappelez-vous qu’il vaut mieux vaut prévenir que guérir – surtout au niveau de la santé.

– Soyez clair et concis, mais donnez le contexte : Votre temps auprès de votre médecin est limité, assurez-vous donc de ne pas trop tourner autour du pot. Mais tout en étant direct, il est important de ne pas négliger le contexte. Bien sûr, le médecin va normalement s’enquérir des détails, mais il ne sait pas tout et il ne peut pas penser à tout.

– Restez polis et courtois – évitez les conflits : Il est possible que vous n’appréciiez pas particulièrement votre médecin, peut-être même que vous le trouvez bête, prétentieux ou méprisant. La mauvaise nouvelle est que changer de médecin de famille n’est pas chose facile. La bonne nouvelle est que vous n’avez pas à le côtoyer au quotidien. Ça demande un effort, mais il est important de ne pas envenimer la relation et de rester diplomatique, car c’est par lui que vous aurez besoin de passer dans bien des cas. Vous ne serez pas plus avancé si vous arrêtez de consulter parce que vous avez eu une prise de bec avec votre médecin lors de votre dernière visite. Le conseil vaut pour toute personne qui a un certain pouvoir décisionnel dans votre vie. Parfois il faut mettre son égo de côté sur le court terme pour s’assurer de ne pas être pénalisé sur le long terme, et ce, quitte à devoir « jouer la game ».

– Soyez honnête : Vôtre médecin est payé pour vous aider et plus il en sait, plus il peut vous aider. Il est normal de ne pas vouloir être jugé par les autres, mais ne laissez pas ce malaise vous empêcher d’aborder des enjeux importants. Par exemple, si vous prenez parfois des méthamphétamines (comme du « speed ») et que vous ne le mentionnez pas lorsqu’il vous demande si vous consommez de la drogue, il n’aura pas toutes les informations nécessaires pour bien comprendre votre situation. C’est particulièrement important s’il doit vous prescrire certains médicaments. 

Dans un autre domaine, si vous éprouvez des problèmes érectiles et que vous ne soulevez pas le sujet parce que vous êtes mal à l’aise d’en parler à votre médecin (parce que c’est une femme, parce que le sujet est délicat, et cetera), vous évitez certes un court moment de gêne, mais vous assurez surtout que l’enjeu ne se règlera pas. Il est bon de se rappeler que ce que vous dites à votre médecin de famille est confidentiel.